A l’occasion des 44 ans de l’actrice, scénariste et réalisatrice française Maïwenn, née le 17 avril 1976, Bananaspeak vous propose un retour en 4 films sur cette femme énigmatique aux multiples talents.
Maïwenn Le Besco débute sa carrière cinématographique à l’âge de cinq ans dans L’Année prochaine… si tout va bien de Jean-Loup Hubert. Mais c’est en donnant la réplique à Michel Galabru dans le drame français de 1983 L’été meurtrier, signé Jean Becker et quatre fois césarisé, qu’elle se fait connaître.

Sa carrière bascule lorsqu’elle rencontre Luc Besson à une cérémonie des Césars. A 15 ans, la comédienne tombe sous le charme du réalisateur de 31 ans. Ils se marient l’année suivante et Maïwenn s’éloigne du grand écran pendant plus de six ans. Elle signe son retour au cinéma en 2003 dans Haute Tension, un film d’horreur réalisé par Alexandre Aja. Passé un peu inaperçu en France, il est cependant salué par les critiques américaines.

En 2006, Maïwenn porte pour la première fois la triple casquette de réalisatrice-scénarise-actrice avec Pardonnez-moi. Inspiré de sa propre histoire, Maïwenn écrit, produit et réalise le film dans lequel elle tient également le rôle principal. Aux César 2007, elle est nommée deux fois : pour le César du meilleur espoir féminin et celui du meilleur premier film.

Elle confirme ses talents multiples avec son troisième film, Polisse, sorti en 2011. Pour ce drame poignant qui plonge les spectateurs dans le quotidien de la Brigade des Mineurs, Maïwenn obtient le prix du Jury au festival de Cannes 2011. L’année suivant, pour le même film, elle reçoit le César du meilleur espoir féminin et celui du meilleur montage.

Actrice et réalisatrice de caractère, Maïwenn fête aujourd’hui ses 44 ans. Avec bien des récompenses, dont sept nominations aux Césars pour ses rôles devant ou derrière la caméra, elle s’est imposée avec cette puissance fragile qui la caractérise dans le paysage du cinéma français.
Clotilde Boudet